When I look into your eyes I see the rest of my life, and I see it with you.

Effectivement j'étais déjà là depuis un moment. Bon d'accord depuis plusieurs heures même. Je voulais préparer le chalet avant que ma petite amie n'arrive. Faire de cet endroit, un lieu totalement différent. Un lieu romantique et rempli d'amour. Ce n'était pas tous les jours la Saint-Valentin. Et même  si je trouvais cette fête plutôt commerciale et qu'il n'y avait pas besoin d'un seul jour dans l'année pour montrer son amour à la personne qu'on l'on aimait, je voulais fêter cette fête. Mais pas forcément pour montrer mon amour. Je le faisais tout au long de l'année. Simplement pour offrir une petite soirée de rêve à ma belle où je pourrais la chouchouter un peu plus que d'habitude. Et ce soir, ça serait notre cinquième Saint-Valentin. Cinquième déjà. Le temps passe si vite à ses côtés. Et ce n'est que le commencement. Le commencement d'une belle et longue histoire. Elle n'a pas toujours été facile par rapport à la rivalité de nos familles. Plus d'une fois, notre secret était sur le point d'être découvert. Plus d'une fois, on a menti à nos parents pour pouvoir nous retrouver. Et parfois c'est fatiguant. Vraiment. De devoir se cacher constamment. De ne pas pouvoir partager notre bonheur avec notre famille. Mais d'un autre côté, c'est excitant de se voir en cachette. Mais assez parlé. Il y avait deux ou trois trucs que je n'avais pas terminé. Sinon la table était dressée. Le plat était prêt. La décoration était posée. Des pétales de roses étalées un peu partout, sur la table, comme par terre. Et tout ça m'avait prit une bonne partie de la journée. Certainement toute l'après midi. J'avais pris ma journée au restaurant, comme tous les 14 Février. Mes parents m'avaient posé des millions de question une fois de plus. Je les avais toute esquissé. Du moins j'avais essayé. Oui ils devaient se douter que j'avais quelqu'un. C'était même sûr. C'était beaucoup trop flagrant. Mais jamais, je ne leur présenterai l'élu de mon cœur. On pourrait dire adieu à notre histoire dans ce cas là. Et je ne veux surtout pas que ça se termine. Pas maintenant. Jamais d'ailleurs. Je ne veux jamais que ça se termine. Je sursautais en entendant la voix d'Octàvia résonner dans le chalet. Je ne l'avais pas entendu entrer. Je n'avais pas non plus entendu sa voiture. Mais peu importe, j'avais terminé tout ce dont j'avais eu à faire. Je vérifiais une dernière fois la plat qui cuisait dans le four avant de sortir de la petite cuisine. Je n'avais pu empêcher l'énorme sourire, qui trônait à présent sur mes lèvres, de prendre place sur mon visage. Je me rapprochais petit à petit d'elle, tout en l'admirant. « Tu es magnifique ma puce. » Oh ça oui, elle l'était. Et mes lèvres viennent se poser sur les siennes, lui offrant un baiser tendre et doux.

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.