Étant donné que la semaine passé je devais aller à La villa rouge qui est de base une boîte Gay, et que ma soirée avait été anéantie par la rencontre de ma soeur sur la route alors que j'étais tombée en panne… Après ça j'avais décidé de rentré. Puis finalement me revoilà aujourd'hui, Vendredi soir encore, je m'habille, pantalon noir moulant, talons, haut violet clair, cheveux bouclé et veste en cuir, je pris ma voiture et me rendis à la boîte en question.
Une fois sur place, je paye mon entré, je pose ma veste au vestiaire, et me rend dans cette immense salle où il y avait déjà du monde. Il est minuit pile et ce n'est que le début de la soirée. Je vais prend un verre, vodka de préférence et regarde la salle, je vois une place libre et je vais pour m'y assoir. Une fois installé, je bug sur le visage d'une personne. Impossible… Oscar... Allait-il me voir? Me reconnaître? Je ne sais pas... Je lui avais tant écrit pour n'avoir aucune réponse et pourtant je n'ai jamais arrêté. A t-il gardé les lettres? Les a t-il lue au moins?
Il avait tellement changé, physiquement. Il avait la même bouille mais quelque chose de très attirant émanait de lui.... Je ne sais pas comment expliquer cette étrange sensation.

J'étais dans le bar, depuis plus d'une heure, un verre de gin dans la main, un rail de poudre dans le nez. La drogue circulait ce soir, dans le cercle d'amis qui m'entourait. Nous étions déjà plutôt détendus, un joint circulant entre nous tandis que le patron nous lançait parfois des regards assez embêtés. Il nous connaissait bien, ce vieux tatoué, mais il nous laissait fumer tant qu'on voulait, du moment qu'on était discrets. Alors on était tranquilles, on s'amusait, on profitait. J'étais sur les genoux d'un pote, il passait ses bras autour de mon ventre et me faisait sourire, frissonner. J'aimais cette sensation d'être aimé, apprécié, au centre de l'attention. C'était les regards dont j'avais eu besoin toute mon enfance, et que je n'avais pas assez eu.
Une fille cria mon nom en me tentant un shoot de vodka, je lui lançais un sourire et le bu cul sec, avant de claquer le verre contre la table. « Allez, on se ressert, c'est ma tournée les gars ! » J'éclatais de rire et me reprit un verre, faisant un signe au serveur pour qu'il vienne prendre notre commande et le payait par la suite. Tandis que je le suivais du regard, je cru remarquer un visage familier, mais la tête me tournait tandis que je terminais cet énième verre. Puis je secouais la tête, me détournant. Le garçon qui me tenait sur ses genoux, Jack, vint m'embrasser dans le cou, et je lui attrapais fermement le menton entre les mains pour venir l'embrasser fougueusement.

C'est affolant le monde qu'il y a ce soir. J'avais perdue l'habitude de tout ça, je suis très peux sortie durant le temps de mon adolescence et je crois qu'il est temps que j'en profite avant que ma maladie m'emporte…BREF je buvais paisiblement mon verre complètement absorbé par Oscar quand soudain je le vis embrassé un jeune homme. Merde alors… Au fond j'étais contente qu'il ait l'air si heureux mais d'un autre ça me faisais chier de le voir comme ça avec quelqu'un.
Mon verre étant vide à présent, je me lève d'un air sexy et déterminée je me dirige vers le bar. Obliger de traversé la piste un homme m'aborde. -Salut beauté. Il commença alors à se frotter contre moi. -Si tu veux pas perdre tes co**lle je te conseil de dégager. Une fois le mec calmer je vais au bar me plaçant à côté d'Oscar et ses amis. -Serveur s'il vous plaît. Une vodka. Merci. J'essayais de ne pas regarder à côté de moi. Il avait vraiment changé, mais moi aussi. Si ça se trouve il va me confondre avec ma soeur. Il a l'air d'être pas mal entouré, en plus d'avoir de quoi s'occuper. Les joints, jamais testé, en même temps si tu fume ça chez les militaires tu te fais dégager... Et je tenais à mon boulot.

Mon ami commençait à me tripoter doucement les abdos, descendant vers ma ceinture. Je ne pouvais que sourire, continuait de l'embrasser, lui mordant les lèvres par moment, avant de venir me placer à califourchon sur lui et de lui faire un adorable suçon dans le cou. Je redressais la tête et le fixait dans les yeux avec un grand sourire, venant l'embrasser encore avant de reculer et de finir mon verre, reprenant le joint qui tournait pour fumer, avant d'appliquer à Jack une soufflette. Il gémit et recracha la fumée par la suite, avant de m'embrasser encore. Je sentais ses mains sur mes fesses, et me cambrait contre lui, le sourire aux coin des lèvres.
La weed me faisait tourner la tête, je me sentais bien, plein, heureux, même si je savais que demain matin, à mon réveil -auprès de Jack certainement-, j'allais me sentir mal et m'enfuir, pour errer dans le parc toute la matinée, avant de me calmer et de rejoindre mes potes. La famille ? Pfeuh. Pour moi, je n'en ai pas. L'éternel anglais orphelin, c'est comme ça qu'on m'appelle. Et ça ne me gêne pas plus que ça, puisque c'est la vérité. Jack venait de me chuchoter à l'oreiller une proposition plus qu'intéressante dans les toilettes, quand la femme qui m'intriguait tout à l'heure vint se poser près de mon groupe d'amis. Je prenais mon temps pour la détailler un peu plus, haussant un sourcil. Je pensais la reconnaître, mais je n'étais pas sûr. Mon ami m'embrassa encore dans le cou, mais je me relevais pour descendre de ses genoux. « Plus tard Jack. » Je la fixais et m'approchais, les poings serrés. « C'est toi, Rox ? »

Mon verre était commander mais il ne venait pas, ça commence à m'emmerder j'ai soif putain! Ouai je sais avec ma maladie je suis pas censée me défoncer la gueule mais j'en avais besoin. J'étais revenue dans l'espoir de tranquillité BAM je tombe sur ma soeur, en plus de me coltiner mon ex au boulot comme il est militaire cet enfoiré, et là je croise Oscar entrain de limite niquer en public. AMEN! Puis soudain alors que je soupirais il vint me voir...  « C'est toi, Rox ? » Je pris un moment avant de le regarder, puis fini par tourner la tête vers lui. Pas de sourire, car je ne sais pas si il allait être content de me voir ou pas. Mais un simple et neutre: « Salut Oscar » Je ne savais pas ce qui se passait dans sa tête après tout peut-être qu'il n'est plus celui que j'ai connue, je suis partie pour échapper à ma vie, pour échapper à la souffrance, si je l'ai abandonné? Je ne sais pas peut-être qu'en faisant ça je l'ai laissé tombé... Alors que ce n'est pas ce que je voulais...
Mais il avait l'air de s'être fait de nouveaux amis, d'avoir sue se prendre en main seul... Dans un sens je regrette d'être partie... Où alors j'aurais due partir avec lui, l'emmener loin de cette vie.... Je n'ai jamais sue ce qu'il avait ressentie à mon départ, il ne m'a jamais envoyé aucune lettre.

Elle était au bar, entrain d'attendre son verre, et maintenant je ne pouvais détourner mon regard de son corps. C'était elle. Celle qui m'avait abandonné après m'avoir materner pendant longtemps, m'avoir redonner la joie de vivre. Les dents et les poings serrés, contractés, sa réponse avait fait écho dans mon esprit. Oscar. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas entendu quelqu'un m'appeler ainsi. Un grognement m'échappa, et je la détaillais avant de reculer, secouant la tête. Milles questions se bousculaient dans ma tête, les mots avaient du mal à sortir. Finalement, je réussis à articuler quelques mots, terminant le verre de Jack sur le bar. « T'as osé te ramener ici après ce que t'as fais ? Bah putain, t'as du courage hein. »
Je lui jetais un regard de haut en bas bien appuyé, avant de la fixer avec une mine de dégoût puis de sortir, clope au bec. Je me posais contre le mur et tirait sur ma clope, sentant quelqu'un s'approcher. Je soupirais, recrachais ma fumée au visage de Jack. « Laisse moi toi, allez faire la fête, j'vous retrouve demain. On baisera ensembles un autre soir, chéri. Là j'ai pas envie. Allez, casse toi. » Les mains tremblantes, je rallumais ma clope pendant qu'il retournait dans le bar, et déglutit, le cœur battant vite. Pourquoi elle revenait putain ? Elle ne m'avait pas fait assez de mal comme ça ?

Sa façon de me regarder en disait long, très long. Sa réponse ne tarda pas à s'en faire ressentir, et confirmer ce que je pensais. « T'as osé te ramener ici après ce que t'as fais ? Bah putain, t'as du courage hein. » » Ce que j'ai fais! Là je culpabilisais à mort! Et pourtant j'allais pas jouer la carte du, je suis revenue car je suis malade et que je peux plus bosser, que tu m'as manqué. Non trop easy, il était autant en tords que moi. Jamais j'ai dis de couper les ponts, il les a coupé tout seul. Il sortit alors faire je ne sais quoi, je reçois mon verre le bois cul sec et vois son copain rentrer sans lui. Il m'échange un regard menaçant je lui renvoie puis après avoir payer je décide de sortir aussi. Je le retrouve entrain de fumer. « Hey je l'ai pas fais avec joie alors c'est facile de me foutre ça sur la gueule quand tu as même pas été fichue de répondre une seule fois à mes lettres! J'étais dans des pays en guerre, je pouvais même pas dire je t'emmène!  » Soupirant je devais essayer de garder mon calme et ne pas pleurer. « Si il y a bien une seule raison qui m'a fais revenir c'est toi. Je m'en suis voulut Oscar, tellement voulut de t'avoir laisser... »

J'étais froid avec elle, distant, tout comme avec les personnes de mon entourage. Je la fixe de haut en bas, avec un air de dégoût facilement visible, avant de sortir. Après avoir renvoyé mon ami dans la salle, je la vois s'approcher de moi et prends un air agacé en tirant sur ma clope, avant de recracher la fumée vers elle. Elle ne m'inspirais que de la haine quand je la voyais. Le regard sombre, l'esprit embrumé par les drogues qui circulaient dans mon sang, je détournais la tête et tirait de nouveau sur ma clope, l'écoutant d'une oreille. Elle me soûlait déjà avec son blabla. Les poings serrés une fois ma clope terminée, j'haussai un sourcil et la fixais froidement, d'un regard mauvais qui transmettait aisément ma colère. « Ouais, pourquoi j'aurais répondu à une salope qui m'a laissée tomber, hein ? A quoi ça servait ? T'as pensé à moi quant t'es partie comme une égoïste là ? Je te déteste, Roks. Dégage, va jouer avec quelqu'un d'autre. » Un rire m'échappa en l'entendant dire qu'elle s'en était voulue, je penchais la tête et m'approchais doucement pour poser la main de Roksana sur mon cœur ? « Tu l'entends battre toi ? Parce que moi, je ne le sens plus. Tu l'as détruit en partant. » Je repoussais sa main et soupirais, croisant les bras. « J'ai plus envie de te voir. Si tu t'en voulais autant, t'aurais jamais du partir. » Puis je la bousculais en tournant les talons, repartant vers les ruelles.

Je voyais bien qu'à peine commencé je le saoulais, après tout, il me l'a bien fais comprendre et dans un sens je m'y attendais hein je suis pas débile. « Ouais, pourquoi j'aurais répondu à une salope qui m'a laissée tomber, hein ? A quoi ça servait ? T'as pensé à moi quant t'es partie comme une égoïste là ? Je te déteste, Roks. Dégage, va jouer avec quelqu'un d'autre. » Et là ce fut de trop ma main partit direct en une giffle. Il prit ma main et la posa sur sa poitrine, il a de la force en plus. Il me sortit un spitch comme quoi il me détestait que j'avais détruit son coeur. Oh hey c'est bon je suis pas l'amour de sa vie non plus.  Puis il s'en alla, j'eus juste le temps de sortir une dernière phrase. « C'est ça casse toi!  » Je pris alors mes affaires et sort mes clefs de voitures, me dirigeant vers celle-ci je monte dedans, ferme à clef et fini par hurler de douleur. Oui car en faite ça fait mal. Je n'avais qu'une envie partir loin, mais si j'abandonne ça voudra dire que je le laisse encore... je ne peux pas. Après ça je démarre et rentre chez moi.